Découverte d’un nouveau gène pour le cancer du sein

Des chercheurs britanniques ont découvert le gène responsable du cancer du sein triple négatif, une des formes de cancer les plus agressives.
La découverte que les chercheurs de l’Université de Cambridge et de l’Institut Sanger viennent de faire est une réelle avancée dans la lutte contre le cancer du sein. Ces chercheurs viennent en effet de découvrir quel est le gène qui se cache derrière le cancer du sein triple négatif, une des formes de cancer que personne ne veut rencontrer car elle est de très mauvais diagnostic.
25% ne survivent pas au-delà de 5 ans
Les cancers du sein dits “triple négatif” sont dénués de récepteurs aux oestrogènes et à la progestérone, et ne présentent pas non plus de surproduction de protéine HER2. Les femmes porteuses de ce type de cancer ne peuvent donc ni bénéficier d’une hormonothérapie, ni de thérapie ciblée anti-HER2 comme l’Herceptin. Une femme sur 4 atteinte par cette forme de cancer du sein ne va pas réussir à survivre au-delà de 5 ans.
Or, les chercheurs ont découvert que le gène BCL11A serait hyperactif chez huit patientes sur dix. Cette découverte ouvre donc la voie à de nouveaux traitements ciblés qui permettraient de supprimer ce gène redoutable. Mais elle permet aussi d’envisager la mise en place de tests de dépistage précoces qui permettraient aux femmes porteuses de ce gène d’opter pour une mastectomie préventive.
“Nos études de gènes dans les cellules humaines ont clairement montré que le BCL11A est la porte d’entrée des cancers du sein triple négatif”, a expliqué le Dr Walid Khaled de l’Université de Cambridge. “Nous avons également montré que l’ajout d’un gène BCL11A dans des cellules (humaines et chez les souris) conduisaient ces cellules à se comporter comme si elles étaient cancéreuses “

Les leucémies chez l’enfant

Voici une liste des traitements généralement utilisés pour traiter les différents sous-types de leucémies chez l’enfant.
Les traitements doivent être supervisés par un oncologue/hématologue pédiatrique, un médecin qui se spécialise dans le traitement d’enfants atteints du cancer.  L’oncologue/hématologue pédiatrique travaille avec d’autres professionnels en santé pédiatrique qui sont experts dans le traitement d’enfants atteints de leucémie et  qui sont spécialisés dans certains domaines de la médecine.  L’équipe de spécialistes peut être composée des spécialistes suivants :
  • Hématologue
  • Oncologue
  • Chirurgien pédiatrique
  • Radiooncologue
  • Endocrinologue
  • Neurologue
  • Neuropathologiste
  • Neuroradiologue
  • Infirmière spécialisée en pédiatrie
  • Travailleur social
  • Spécialiste de la réadaptation
  • Psychologue

Les examens de suivi réguliers sont très importants.  Les effets secondaires peuvent survenir après la fin des traitements.  Ce sont les effets à long terme ou les effets tardifs.  La radiothérapie à la tête peut affecter le développement du cerveau des jeunes enfants et provoquer des changements d’humeur et de sentiments, de la façon de penser et d’apprendre et la mémoire.  Les effets à long terme et les effets tardifs des traitements pour la LLA comportent aussi les risques de cancers secondaires (nouveau type de cancer), généralement de cancer du cerveau.  Un diagnostic et un traitement précoce du cancer secondaire du cerveau pourront aider à réduire les risques de cette tumeur.  Les enfants de moins de 4 ans ont un risque plus élevé d’effets secondaires après une radiothérapie au cerveau.  Il est important de parler avec les médecins de l’enfant au sujet des effets à long terme et des effets tardifs qui peuvent être causés par certains traitements.  Certains tests qui sont utilisés pour le diagnostic du cancer ou pour établir le stade du cancer peuvent être répétés.  Certains tests seront répétés pour vérifier le niveau de réponse au traitement.  Les décisions de poursuivre ou arrêter un traitement pourront se baser sur les résultats de ces tests.  Cette procédure permet parfois de réévaluer le stade du cancer.
Certains tests devront être répétés périodiquement après la fin du traitement.  Les résultats de ces tests permettront de déterminer si la condition du patient a changé ou si le cancer est réapparu.
LAL de l’enfant -
Chimiothérapie
Radiothérapie
Chimiothérapie avec greffe de cellules souches
Leucémie de l’enfant de type LAM/LMC/LMMC/SMD :
Chimiothérapie
Radiothérapie
Greffe de cellules souches
Autre thérapie
Description complète des différents traitements utilisés pour combattre la leucémie :
La chimiothérapie est un traitement contre le cancer qui utilise des médicaments qui arrêtent la croissance des cellules cancéreuses soit en les tuant ou encore en les empêchant de se multiplier. Quand la chimiothérapie est administrée oralement ou injectée dans la circulation sanguine ou dans un muscle, les médicaments entrent dans la circulation sanguine et peuvent atteindre les cellules cancéreuses à travers le corps (chimiothérapie systémique). Quand la chimiothérapie est placée directement dans colonne vertébrale (chimiothérapie intrathécale) ou dans une cavité du corps comme l’abdomen, les médicaments affectent principalement les cellules cancéreuses de cette région (chimiothérapie régionale). La chimiothérapie combinée est un traitement qui utilise plus d’un médicament anticancéreux pour prévenir les mécanismes de résistance par les cellules cancéreuses et pour améliorer l’efficacité du traitement.  La façon dont la chimiothérapie est administrée dépend du type de leucémie à traiter et si elle s’est propagée au cerveau et à la moelle épinière.
Chimiothérapie intrathécale : la chimiothérapie intrathécale peut être nécessaire pour traiter les patients atteints de LAM et de LAL chez l’adulte ou l’enfant, qui sont des leucémies susceptibles de se propager au cerveau et à la colonne vertébrale.  Les médicaments anticancers qui sont administrés oralement ou par voies intraveineuses pour traiter les cellules leucémiques ne peuvent pas traverser la barrière hémato-encéphalique et entrer dans le liquide céphalo-rachidien qui entoure le cerveau et la moelle épinière.  Plutôt, les médicaments anticancers sont injectés dans l’espace occupé par le liquide céphalo-rachidien pour éliminer les cellules leucémiques qui pourraient s’y être propagées.  Lorsque cette stratégie est utilisée pour prévenir la propagation du cancer vers le cerveau et la moelle épinière,  on parle de thérapie du sanctuaire du système nerveux central.
La radiothérapie est un traitement anticancer qui utilise des radiations de haute énergie des rayons X, des rayons gamma, des neutrons, des protons et d’autres sources pour tuer les cellules cancéreuses et pour faire réduire la taille des tumeurs. Les radiations peuvent être émises par un appareil qui est à l’extérieur du corps (thérapie par radiation externe), ou elles peuvent être émises par du matériel qui est placé dans le corps du patient, tout près des cellules cancéreuses (thérapie par radiation interne).  La thérapie par radiation interne utilise des substances radioactives qui sont scellées dans les aiguilles, tubes, noyau ou cathéters qui sont placés à proximité ou en contact direct avec la tumeur.  Les thérapies par radiations systémiques utilisent des substances radioactives comme des anticorps couplés à des molécules radioactives, qui circulent dans le sang vers les tissus à travers le corps entier. Cette procédure est aussi appelée irradiation ou thérapie par radiation. La façon dont la radiothérapie est administrée dépend du type et du stade du cancer à traiter.
La radiothérapie externe peut être utilisée pour traiter la LAL chez l’adulte et chez l’enfant, et la LAM chez l’enfant qui se serait propagée ou qui pourrait se propager au cerveau et au système nerveux central.  On parle alors de thérapie du sanctuaire du système nerveux central ou prophylaxie neuroméningée.
Puisque la radiothérapie du cerveau peut affecter la croissance et le développement du cerveau des jeunes enfants, des études cliniques explorent de nouvelles façons d’utiliser la radiothérapie qui pourraient avoir moins d’effets secondaires.  Ceci implique de plus faibles doses de radiothérapie ainsi que la fractionation ou la division de la dose totale en plusieurs doses plus faibles administrées sur une période plus longue de plusieurs jours.
Chimiothérapie à forte dose combinée à une greffe de cellules souches : La chimiothérapie se fait parfois à haute dose pour traiter une leucémie qui revient à la charge ou encore pour prévenir une telle récidive. Comme les traitements intensifs de chimiothérapie détruisent la moelle osseuse en même temps que les cellules leucémiques, il faut alors régénérer la moelle osseuse au moyen d’une greffe de cellules souches. Toutes les cellules sanguines se développent à partir de cellules souches qui se trouvent dans la moelle osseuse et dans le sang.  Avant l’administration de la chimiothérapie à haute dose, les cellules souches seront prélevées de la moelle osseuse du patient ou de celle d’un donneur compatible. Peu après la chimiothérapie, les cellules souches seront injectées dans le sang du patient par transfusion et en quelques semaines, ces nouvelles cellules souches commenceront à fabriquer des cellules sanguines.
Thérapie ciblée : La thérapie ciblée utilise des médicaments ou d’autres substances pour identifier et attaquer des types particuliers de cellules cancéreuses sans endommager les cellules normales.  Une famille des médicaments de thérapie ciblée qui inhibent la tyrosine kinase est utilisée pour traiter la LMC et certains types de LAL chez l’adulte.  Ces médicaments interfèrent avec l’activité de l’enzyme tyrosine kinase qui est suractivée et qui permet aux cellules souches de produire une quantité de globules blancs (blastes) plus importante que ce dont le corps a besoin.  Trois des médicaments utilisés sont le mésilate d’imatinib (Gleevec), le nilotinib et le dasatinib.
Autres thérapies : Le trioxyde d’arsenic et l’acide tout-trans rétinoïque (ATRA) sont des médicaments anti-cancer qui tuent les cellules leucémiques, arrêtent la division des cellules leucémiques ou aident les cellules leucémiques à devenir des globules blancs matures.  Ces médicaments sont utilisés dans le traitement d’un sous-type de LAM qui est la leucémie promyélocitaire aigüe (LPA).
Observation vigilante : L’observation vigilante consiste à suivre de près la condition d’un patient sans lui administrer de traitement jusqu’à que les symptômes de leucémie apparaissent ou changent.  Durant cette période d’observation, les problèmes qui ont été causés par la maladie, telle que les infections, sont traités.  Cette observation est parfois utilisée pour des patients atteints de SMD ou de LLC.
Chirurgie : La chirurgie est rarement nécessaire pour traiter les formes chroniques de leucémie; certaines personnes qui en sont atteintes devront toutefois subir une ablation de la rate. Cet organe, situé dans l’abdomen, est relié à la fois à l’estomac, au rein gauche et au côlon. La leucémie chronique provoque parfois un grossissement de la rate (splénomégalie), ce qui risque de provoquer un inconfort et même de la douleur. La maladie détruit en outre les globules rouges et les plaquettes, entraînant anémie et saignements. Si la chimiothérapie ou la radiothérapie ne parviennent pas à réduire la taille de la rate, on pourra alors songer à l’enlever par voie chirurgicale. Cette intervention porte le nom de splénectomie.  L’ablation de la rate vous rendra par contre plus vulnérable aux infections.
Thérapie biologique : La thérapie biologique met à profit l’action du système immunitaire pour combattre le cancer ou pour aider à contrôler les effets secondaires des autres traitements. Des substances ou des médicaments produits naturellement par l’organisme ou fabriqués en laboratoire permettent de renforcer, diriger ou restaurer les mécanismes de défense du système immunitaire contre la maladie.  On parle aussi de biothérapie et d’immunothérapie et puisque ce type de traitement est souvent expérimental, il peut être disponible que par la participation du patient à des essais cliniques.
Ponction-biopsie de moelle osseuse : La ponction-biopsie de moelle osseuse (à ne pas confondre avec la ponction lombaire) est effectuée dans toutes les phases du traitement pour vérifier si la leucémie répond bien au traitement.  Il s’agit de prélever un petit échantillon de moelle osseuse et de l’examiner sous le microscope ou par cytométrie de flux pour détecter la présence de cellules anormales indicatives de leucémie.
Soins de support : Les soins de support sont prodigués pour atténuer les problèmes occasionnés par la maladie et par les traitements de la maladie.  Ils peuvent inclure les soins suivants :
  • Thérapie transfusionnelle : C’est une façon de donner des globules rouges ou des plaquettes pour remplacer les cellules sanguines qui sont détruites par la maladie ou les traitements.  Le sang peut provenir d’un donneur ou peut avoir été prélevé du patient avant le traitement et redonné lorsque nécessaire.
  • Médicaments tels que des antibiotiques.
  • Leucophérèse : Cette procédure consiste à utiliser un appareil spécial qui sépare les différentes composantes du sang.  Le sang est prélevé du patient et le séparateur de sang permet d’en éliminer les globules blancs et les cellules souches.  Le reste du sang est réinjecté dans la circulation du patient.

les antioxydants pour contrer le cancer

Des études récentes indiquent que des nutriments antioxydants peuvent être bénéfiques dans les traitements du cancer, notamment, en s'opposant à certains effets secondaires de ces thérapies.
Les thérapies utilisées dans le traitement du cancer sont souvent accompagnées d'effets secondaires aussi débilitants et même plus dans certains cas que les effets de la maladie elle-même. 
Lutter contre le stress oxydatif induit par les traitements
L'adriamycine est un médicament antitumoral efficace. Son utilisation entraîne malheureusement de sévères altérations du fonctionnement cardiaque. Ces altérations peuvent être fatales. Cela limite par conséquent les doses pouvant être données sans danger aux patients cancéreux.

Les résultats d'études sur le lapin montrent que le traitement avec l'adriamycine amène une diminution des défenses antioxydantes des tissus du cœur, pouvant rendre les cellules du muscle cardiaque plus sensibles aux lésions radicalaires.

Une supplémentation quotidienne avec les vitamines A et E réduisait les marqueurs de la peroxydation lipidique et les lésions connexes des cellules membranaires.

Une supplémentation avec de la vitamine E réduisait chez des souris le stress oxydatif, provoqué par le traitement à l'adriamycine, dans les globules blancs.

Dans une autre étude, du succinate de vitamine E renforçait l'effet inhibiteur de l'adriamycine sur la croissance de cellules cancéreuses de prostate humaine tout en diminuant les doses d'adriamycine nécessaires à l'obtention d'une réponse spécifique.

Les niveaux d'antioxydants sériques et de stress oxydatif (niveaux de MDA) étaient évalués chez 55 patients non traités pour un cancer du sein, 55 patients traités avec du CMF (une combinaison de trois médicaments : cyclophosphamide, métrotrexate et 5-fluorouracil) et 24 sujets normaux en control. Les niveaux de MDA circulant étaient significativement plus élevés et les niveaux sériques de vitamines C et E, de sélénium et de glutathion significativement plus faibles dans les deux groupes de patients atteints de cancer du sein que chez les témoins. Par rapport à ceux des patients non traités, les niveaux de MDA étaient augmentés et ceux d'antioxydants diminués chez les patients traités avec le CMF. Les chercheurs ont observé que l'effet d'une supplémentation en antioxydants sur les toxicités observées des médicaments devraient être étudié chez les patients traités avec du CMF.
Un risque d'apports nutritionnels insuffisants
Le traitement par radiation de malignités dans la région de la tête et du cou entraînait, pendant la première semaine de traitement, une réduction marquée du débit salivaire moyen et une altération de la composition de la salive. Le traitement perturbait également le débit salivaire au cours du traitement. La diminution de la sécrétion de salive peut amener un certain nombre de symptômes susceptibles d'affecter l'alimentation et d'augmenter le risque d'un apport nutritionnel inadapté.

Dans une étude a porté sur 24 patients traités pour un cancer de la tête et du cou. Après un traitement complet par irradiations, ils avaient des symptômes persistants de bouche sèche. Leur consommation énergétique était inférieure de presque 300 calories et la consommation moyenne de vitamine A, de bêta-carotène, de vitamine E et d'autres micro nutriments était significativement plus faible chez les patients traités que chez les témoins.
Vitamine E et inflammation des muqueuses
La mucite (inflammation des muqueuses) est une complication courante associée à la chimiothérapie. Alors que ces lésions de la bouche sont généralement auto limitées et guéries dans les 2 à 3 semaines après la fin de la chimiothérapie, les régions touchées peuvent développer une infection secondaire. La douleur de la mucite peut alors gêner la prise d'aliments.

Un essai clinique a examiné l'effet de vitamine E topique, appliquée deux fois par jour pendant 5 jours, ou d'un placebo dans le traitement de la mucite induite par la chimiothérapie. Six des neuf patients traités avec la vitamine E ont vu la complète guérison des lésions de la bouche en quatre jours. Par contre, huit des neuf patients sous placebo n'ont pas eu de guérison complète de leurs lésions de la bouche pendant la période de l'étude. les patients qui répondaient au traitement à la vitamine E devenaient asymptomatiques et étaient capables de manger.

Ces études montrent que les antioxydants peuvent soulager certains effets secondaires couramment associés aux traitements du cancer. D'autres travaux, actuellement en cours, aussi bien que de futures recherches, apporteront des éléments supplémentaires sur le rôle spécifique des antioxydants dans la prévention et le traitement du cancer.

Vitamine E, sélénium et soja et le cancer de la prostate

 thérapie associant la vitamine E, le sélénium et le soja ne prévient pas la progression de la néoplasie intraépithéliale prostatique de haut grade vers un cancer de la prostate, selon une étude présentée lors de la 104° conférence scientifique annuelle de l’American Urological Association. L’étude [1] confirme les résultats de l’étude Selenium and Vitamin E Cancer Prevention Trial (SELECT) et élargit la connaissance sur l’influence du soja sur le cancer de la prostate.
Des chercheurs canadiens ont réparti 303 hommes, ayant une moyenne d’âge de 62 ans, en deux groupes randomisés. Tous les participants étaient atteints d’une néoplasie intraépithéliale prostatique de haut grade, un précurseur du cancer de la prostate, confirmés par une analyse pathologique centrale avec au moins une ou deux biopsies réalisées dans les 18 mois avant la répartition des groupes.
Le traitement en association a été administré quotidiennement pendant trois ans avec un suivi par biopsie réalisé à 6, 12, 24 et 36 mois. La supplémentation était abandonnée si un homme venait à développer une maladie invasive. Les résultats de l’étude ont montré que 26,4% des patients ont développé un cancer invasif de la prostate. Le passé, l’âge, le poids et les niveaux de testostérone n’étaient pas des indicateurs du développement du cancer.
"Malheureusement, comme cette étude l’a montré, nous avons encore à trouver un supplément alimentaire qui pourra réellement empêcher le cancer de la prostate. Les résultats de cette étude confirment ceux de l’essai SELECT qui n’a aussi démontré aucun bénéfice de l’utilisation de la vitamine E et du sélénium" explique Christopher Amling, médecin et porte-parole de l’association d’urologie. "Ces études mettent en lumière l’importance de réaliser des études randomisées sur ces produits étant donné que des millions de suppléments sont vendus sous des arguments fallacieux au public, déclarés comme ayant des effets bénéfiques sur le cancer et sa progression alors que ce n’est pas le cas."

Les téléphones portable et le cancer

e étude de l’Université de Manchester montre que l’exposition aux radiofréquences provenant de l’utilisation des téléphones cellulaires, ne semble pas augmenter le risque de développer un cancer du cerveau.
Les chercheurs ont utilisé les données publiquement disponibles provenant du Bureau National des Statistiques du Royaume-Uni, pour examiner les tendances dans les taux des cancers du cerveau nouvellement diagnostiqués en Angleterre entre 1998 et 2007.
ude, publiée dans le journal Bioelectromagnetics [1], n’a rapporté aucun changement statistiquement significatif dans l’incidence des cancers cérébraux chez les hommes ou les femmes pendant la durée d’observation de neuf années.
"L’utilisation des téléphones portables au Royaume-Uni, et dans les autres pays, a fortement augmenté depuis le début des années 1990, quand les premiers téléphones numériques ont été introduits" dit le Dr Frank de Vocht, chercheur et expert en santé environnementale et professionnelle.
"Il y a une controverse persistante sur le fait de savoir si l’exposition aux fréquences radios des portables augmente le risque de cancers du cerveau. Nos résultats indiquent qu’un lien causal entre l’utilisation des téléphones mobiles et le cancer est peu probable, parce qu’il n’y a pas de preuve d’une quelconque augmentation de la maladie depuis son introduction et sa rapide prolifération."
Les auteurs affirment que comme il n’y a pas de mécanisme biologique plausible expliquant comment les ondes radio pouvaient directement endommager nos gènes, et de ce fait modifieraient nos cellules pour qu’elles deviennent cancéreuses, l’exposition aux radiofréquences, si elle était associée au cancer, serait susceptible de favoriser la croissance d’une tumeur cérébrale déjà existante.
S’il en était ainsi, les chercheurs déclarent qu’ils s’attendraient à une augmentation du nombre de cas diagnostiqués dans les cinq à dix ans suivant l’introduction des portables, et que cette augmentation continue dans le temps étant donné que l’utilisation du téléphone portable devient de plus en plus répandue. La période étudiée, de 1998 à 2007, serait donc comme celle de 1990 à 2002, quand l’utilisation des portables au Royaume-Uni est passée de 0 à 65% des foyers.
L’équipe a trouvé une petite augmentation de l’incidence des cancers dans le lobe temporal de 0,6 cas pour 100 000 personnes, ou 31 cas supplémentaires par an pour une population de 52 millions d’individus. Les cancers cérébraux du lobe pariétal, du cerveau et du cervelet chez les hommes ont même légèrement diminué entre 1998 et 2007.
"Notre recherche suggère que l’augmentation et l’utilisation répandue des téléphones cellulaires, qui dans certaines études était associée à une augmentation du risque de cancer du cerveau, n’a pas conduit à une augmentation de l’incidence des cancers cérébraux en Angleterre entre 1998 et 2007" dit le Dr de Vocht.
"Il est très peu probable que nous soyons à l’aube d’une épidémie de cancers du cerveau à cause des portables, comme certains l’ont suggéré, bien que nous observions une très faible augmentation du taux de cancers du lobe temporal, qui correspond à la période où l’utilisation des mobiles est passée de 0 à 65% des foyers. Cependant, pour remettre ceci en perspective, si cette augmentation spécifique dans l’incidence des tumeurs avait été causée par les portables, elle contribuerait à moins d’un cas supplémentaire pour 100000 personnes en une décennie.
"Nous ne pouvons pas exclure la possibilité qu’il y ait des gens sensibles à l’exposition des fréquences radios, ou que certains rares cancers du cerveau y soient associés, mais l’interprétation de nos données n’indiquent pas le besoin de mettre en place des mesures de santé publique visant à réduire l’exposition aux radiofréquences provenant des téléphones portables."

Les antioxydants et le traitement du cancer

e étude a trouvé que de nombreuses femmes ayant un cancer du sein prennent des suppléments d’antioxydants tout en suivant leur traitement contre le cancer, bien que les conséquences d’un tel acte restent inconnues. Publiée dans la revue CANCER [1], revue scientifique à comité de lecture de l’American Cancer Society, l’étude indique qu’il faudrait davantage de recherches afin de déterminer les effets d’une supplémentation en antioxydants sur la santé et le taux de survie de patientes touchées par un cancer du sein.
Les suppléments d’antioxydants comprennent de la vitamine C, de la vitamine E, du bêta-carotène et du sélénium. Ils se trouvent dans des suppléments individuels tout autant que dans les complexes multivitaminés. De nombreuses patientes ayant un cancer du sein croient que les suppléments d’antioxydants les protègeront des effets secondaires des traitements contre le cancer, les aidera à empêcher toute récurrence du cancer et améliorera leur santé en général.
Pourtant, les effets réels de la prise d’antioxydants pendant un traitement contre le cancer sont très mal connus, et les résultats sont à ce jour contradictoires. Certains médecins croient que les antioxydants pourraient en fait interférer avec les radiothérapies et certains types de chimiothérapies qui attaquent souvent les cellules tumorales en générant des espèces réactives à l’oxygène, molécules très petites qui jouent un rôle dans le développement cellulaire.
Les chercheurs, sous la houlette de Heather Greenlee, Professeur Assistant d’Epidémiologie et d’Oncologie Médicale de l’Université Mailman de New-York, ont étudié la prévalence de l’utilisation d’antioxydants chez les femmes atteintes de cancer du sein qui ont participé à l’étude de cohorte Long Island Breast Cancer Study Project (LIBCSP).
L’étude en question incluait plus de 1500 patientes, elle avait pour but d’étudier si les risques de cancer du sein étaient associés à une exposition environnementale particulière chez les femmes de l’État de New-York. L’étude du Dr Greenlee reposait sur 764 patientes qui ont répondu à un questionnaire et donné des informations sur leur utilisation de suppléments d’antioxydants.
Parmi les 764 patientes étudiées, 663 femmes (86,6%) ont rapporté recevoir une chimiothérapie, des rayonnements ou une thérapie hormonale pour leur cancer du sein. Sur ces 663 femmes, 6 sur 10 (60,5%) ont rapporté utiliser des antioxydants durant leur traitement, qui comprennent la chimiothérapie, les rayonnements et le tamoxifen.
Environ sept utilisatrices sur dix (69,3%) prennent de fortes doses, définies comme étant plus élevées que la dose contenue dans un complexe multivitaminé. Les femmes qui prennent de fortes doses d’antioxydants pendant leur traitement étaient plus susceptibles de prendre du tamoxifen et d’avoir des habitudes de consommation de fruits et légumes, de produits aux plantes importantes et de s’engager dans des pratiques de méditation.
"Étant donné l’utilisation populaire des suppléments d’antioxydants pendant un traitement contre le cancer du sein, souvent à hautes doses et en conjonction avec d’autres thérapies complémentaires, des recherches futures devraient se concentrer sur les effets d’une supplémentation en antioxydants sur les résultats des cancers du sein, sur la récurrence des cancers et le taux d’espérance de vie" disent les auteurs.

A quel moment prendre les jus de légumes en cas de chimiothérapie

Si vous avez un cancer, encore une fois, les jus de légumes ont toute leur place dans votredémarche thérapeutique. Contrairement à ce que vous pourrez lire ici et là, la cure de Breuss ne guérit pas le cancer. En tout cas, je ne l’ai jamais constaté personnellement. Mais tous mes patients qui ont décidé de faire des diètes aux jus de légumes en ont tiré des bénéfices, même si ce n’était pas sur 42 jours.
Récemment, le témoignage de Marie-Josée Campana, une Canadienne d’une quarantaine d’années, a circulé sur l’internet. Elle a réussi à guérir d’un cancer du sein en utilisant en grande partie les conseils du DGerson et en adoptant de façon très stricte une alimentation alcalinisante à base de jus de légumes pendant 18 mois sans aucun écart. Il est probable que son histoire est vraie, mais sa détermination et son profil psychologique ont également dû jouer en sa faveur. C’est une technique que je ne conseillerais pas a priori, mais ce genre de témoignage donne à réfléchir.
En revanche, cette approche est tout à fait complémentaire des traitements hospitaliers et ne contre-indique pas le suivi des chimiothérapies et radiothérapies, bien au contraire. Pendant une chimiothérapie, il sera intéressant de faire une diète aux jus de légumes les trois jours qui suivent le traitement. Le jour de la chimio, on peut même faire un jeûne ou bien consommer des jus de légumes ou de la soupe suivant les nausées. Le reste du temps, il est aussi nécessaire de nourrir son corps pour ne pas s’affaiblir et on pourra suivre une alimentation basée sur le protocole simple proposé plus haut.
Si on vous diagnostique un cancer, il est même possible, avant de débuter les traitements, de faire une diète aux jus de légumes plus longue (sept jours par exemple), mais à condition que vous soyez en bon état général, tout particulièrement si vous avez des kilos en excès.
Pendant la radiothérapie, on peut tout aussi bien consommer des jus de légumes. Mais c’est surtout après la fin des séances que des cures plus intensives vous seront profitables, en vous aidant notamment à bien récupérer. Les antioxydants et les caroténoïdes des légumes sont excellents pour la peau.
En conclusion, les jus de légumes peuvent s’adresser à tous, mais si vous êtes confronté à un cancer, c’est une approche diététique particulièrement bénéfique. Dans ce cas, il faudra essayer d’en consommer souvent et le mieux est d’acquérir un extracteur de jus. Si vous n’avez pas l’habitude des jus de légumes crus, commencez par goûter ceux qui sont proposés en bouteille dans votre magasin bio.
Nous arrivons dans la saison où les jus sont particulièrement utiles dans le cadre d’une cure détox, mais vous verrez que cet été, votre bronzage n’en sera que plus beau tout en protégeant votre peau du vieillissement lié au soleil !

Quels jus de légumes contre le cancer

Tous ! À condition que les légumes soient bio et que vous acceptiez leur goût parfois particulier. Mais chaque légume a ses avantages et des propriétés spécifiques. Je vais citer les principaux, mais vous pourrez trouver bien d’autres exemples sur l’internet ou dans les ouvrages traitant du sujet.
● La carotte. Si elle est bio, ne l’épluchez pas. C’est un concentré de caroténoïdes, au-delà de la prévention du cancer, ils sont particulièrement utiles pour la rétine et la peau. La carotte possède aussi l’avantage de donner un bon goût aux jus et constitue ainsi sa base.
● La betterave rouge. Son goût est particulier, mais si on aime, c’est absolument délicieux. Offrant une belle richesse encaroténoïdes très complémentaires de la carotte, la betterave est riche en minéraux et oligo-éléments.
● La pomme de terre. Oui, vous lisez bien, le jus de pomme de terre crue est excellent pour la santé. C’est un des meilleurs re-mèdes naturels pour l’estomac. Son goût est moins surprenant qu’on ne peut le croire, à condition de ne pas tarder entre épluchage, extraction et consommation. Le mélanger à d’autres jus de légumes le rendra également plus agréable. La pomme de terre est très riche en vitamine C, en partie détruite par la cuisson, d’où le grand intérêt du jus. Veillez toutefois à ce qu’elle ne soit ni verte ni germée car elle devient alors toxique.
● Les choux. Tous les choux peuvent être utilisés, mais on privilégie le chou vert et le brocoli. Non seulement ce sont des concentrés d’antioxydants, mais les choux participent à l’équilibre hormonal et peuvent aider à la prévention des can- cers hormonodépendants.
● Les herbes. Si vous possédez un bon extracteur, pensez à utiliser les différentes herbes à votre disposition : persil, cerfeuil, menthe... mais aussi l’herbe de blé que vous ferez pousser chez vous, ou toutes les graines germées. La liste est trop longue, mais j’ajoute le concombre, les pousses d’épinard, le céleri, le fenouil, le navet, etc. Pour les vitamines et le goût, on peut y associer des fruits de saison. Voici deux exemples d’associations particulièrement intéressantes imaginées par Norman Walker, homme d’affaires mais surtout pionnier de l’utilisation de jus de légumes.
– Sa formule fétiche : carotte + épinard, qui apportent bêtacarotène, potassium et calcium.
– Une autre de ses formules, avec ses proportions : carotte 240 ml, betterave 90 ml, céleri 150 ml.

> Comment les préparer et quelle quantité consommer ?
Les jus de légumes peuvent s’acheter tous prêts, en bouteille, dans votre magasin de diététique. C’est une solution, mais rien ne vaut un bon jus de légumes frais préparé à la maison avec des légumes que vous aurez choisis et peut-être même cultivés.
Pour cela, il vous faut un bon extracteur de jus. La référence est sans aucun doute la marqueGreen Star, mais ces appareils sont assez coûteux et il existe bien d’autres modèles en fonction de vos besoins et de votre budget. Je vous recommande de lire attentivement les commentaires des utilisateurs, car il faut un extracteur :
– qui broie réellement les fibres et extrait la totalité du jus,
– qui soit capable d’extraire le jus des lé- gumes les plus durs,
– qui soit de bonne qualité pour ne pas tomber en panne rapidement,
– qui soit simple à nettoyer.
Les simples centrifugeuses sont unique- ment faites pour les jus de fruits.
En prévention, un verre de jus de légume par jour est suffisant, mais on passera plutôt à un demi-litre, voire à un litre par jour si on est dans une situation de cancer ou dans une période de diète. Et tous ces jus doivent être bus frais. Il n’est pas conseillé de les extraire à l’avance pour le soir ou le lendemain.

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